Nizier, martyr chrétien du IIe siècle, devenu saint, est depuis vénéré à Lyon et sa région. Deux communes de l'Ain portent son nom.
A Saint-Nizier le Bouchoux, des documents anciens attestent de la présence d'une église dès le XIe siècle. Au XIIIe siècle, elle est mentionnée comme dépendance de l'abbaye bénédictine de Saint-Pierre de Gigny (Jura) et un prieuré lui est associé.
De l'édifice roman (XIIe s.) subsistent notamment les petites ouvertures, remarquables à l'extérieur. La galonnière (auvent) a été datée de 1391-93, suite à une étude dendrochronologique et la charpente est de la même époque. Comme la majorité des clochers de l'Ain, celui-ci a été détruit au cours de la Terreur, en 1794, puis reconstruit dix ans plus tard. Il est couvert de tuiles vernissées de Pontigny.
A l'intérieur, les modifications des temps gothiques sont bien visibles, notamment les arcs ogivaux donnant accès aux chapelles latérales nord (à gauche de l'entrée). La première est la chapelle Saint-Jean Baptiste et la deuxième est la chapelle Saint-Georges également appelée ""des seigneurs de Saint-Nizier"". On y trouve un remarquable hagioscope qui permettait autrefois au seigneur de suivre l'office depuis sa chapelle, à laquelle il avait un accès privé depuis l'extérieur (porte murée perceptible dans l'angle).
En poursuivant, on trouve la chapelle Saint-Barthélémy qui forme l'un des bras du transept. Idem côté sud, avec la chapelle Saint-Antoine qui est aussi la plus ancienne de toutes. En 1993, au cours des travaux de restauration, on mit au jour un retable sculpté, un monolithe de calcaire encastré dans le mur et représentant la Résurrection : sept personnages ouvragés à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.
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Du 01/01/2024 au 31/12/2024
Toute l'année, tous les jours. Ouverte sur demande auprès de M. Paul FAVRE, tél. 04 74 52 91 86 Sous réserve de cérémonies religieuses.
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