Le lac de Millieu et marais du Vernay, ENS de l'Ain

BIODIVERSITÉ
Le site accueille une faune diversifiée et remarquable, et notamment de nombreuses espèces protégées.
- 33 espèces de libellules ont été inventoriées sur le site.
- 3 espèces d’oiseaux protégées sont observables : le héron pourpré, la rousserolle effarvatte et la bécassine des marais.
- Outre des araignées rares, le site comporte des amphibiens et des reptiles protégés. Les poissons du lac sont : la carpe, la tanche et la rousse.

UN PEU D'HISTOIRE
Le lac de Millieu et le marais du Vernay formaient autrefois une seule zone humide. Leur histoire mouvementée remonte au Moyen-âge, quand leur eau est dérivée vers le bourg de Lhuis pour alimenter les moulins à farine.
Puis lors de la Révolution Française, la crainte du paludisme et le manque de terres agricoles ont probablement incité les villageois à assécher la zone, avant de lui découvrir une nouvelle utilité : le rouissage du chanvre, une technique de macération pour séparer l’écorce de la tige.

Ce sont les aménagements réalisés ensuite, qui ont conduit à faire de la zone deux sites distincts : le lac de Millieu dédié à la pisciculture – certainement à partir de la fin du 19ème siècle – et le marais du Vernay utilisé pour la fauche.

Véritable patrimoine culturel, ces usages anciens ont participé à la physionomie actuelle du site et favorisé sa richesse naturelle, avec la présence par exemple de l’utriculaire, une plante carnivore aquatique. Ils ont également conduit à un attachement local fort pour ce site et une volonté de le préserver.

PROFITER DU LIEU
Une balade autour du lac est possible. Un banc vous accueille face au panneau d’interprétation offrant littéralement un "cadre" à votre contemplation ou vos photos !

Des balades et animations sont proposées ponctuellement par le Conservatoire des Espaces Naturels de l'Ain.

Le Lac de milieu a été labellisé "ENS" ou espace naturel sensible par le Département de l'Ain en 2018. Les sites bénéficiant du label ENS « Espaces naturels sensibles » sont gérés de manière à préserver la biodiversité qu’ils accueillent et aménagés pour l’ouverture au public (sauf exception due la fragilité des milieux).